En manque criant de football ces temps-ci et avec une bonne grosse dosse de nostalgie durant cette période de quarantaine, j’ai décidé de vous raviver des souvenirs pour certains ou apprendre des exploits du passé pour d’autres. Tester vos connaissances footballistiques aussi. Histoire de vous occuper l’esprit durant cette période d’isolement.
Cette nouvelle rubrique constitue à recenser les plus grands moments de l’histoire du football sans pour autant établir une liste exhaustive ou proposer un quelconque classement.
Au menu du jour :
Le lucky-looser Danois devenu roi d’Europe
Euro 92 en Suède, le Danemark, deuxième du groupe 4 des qualifications et donc non qualifié pour la phase finale, profite de l’éclatement de la guerre civile en Bosnie et du retrait de la Yougoslavie du tournoi pour y participer. Après deux semaines de préparation express, les coéquipiers de Peter Schmeichel débutent en douceur avec un nul contre l’Angleterre et une défaite contre le pays hôte suédois avant le déclic et la victoire contre la France. Les Danois vont ensuite parvenir à sortir les tenants du titre hollandais en demi (2-2, 5-4tab) et l’Allemagne (2-0) en finale pour créer la surprise. La victoire est encore plus belle puisqu’elle intervient en terre suédoise, leur ennemi de toujours.
Messi et la malédiction nationale
Au palmarès gigantesque avec son club de toujours, le FC Barcelone, il réside une anomalie dans la carrière étoile du génie argentin. Le numéro 10 éprouve quelques difficultés à remporter un titre majeur avec sa sélection nationale. 3 finales de Copa América et une finale de Coupe du monde perdues, voilà le triste bilan de Messi avec l’Albiceleste. Si la première finale en 2007 de Copa América largement concédée au Brésil (3-0) n’évoque guère de souvenirs douloureux, les trois défaites récentes restent encore en travers de la gorge des fervents disciples du sextuple Ballon d’Or. Revers en prolongation contre l’Allemagne au Brésil (Coupe du Monde 2014) et deux fois d’affilé aux tirs au but contre le Chili au Chili et aux États-Unis (Copa América 2015 et 2016).
La manita du Barça infligée au Real
Une correction. Une démonstration. Le 29 novembre 2010, le FC Barcelone de Pep Guardiola donne la leçon aux hommes de José Mourinho au Camp Nou. Un 5-0 qui reflète la suprématie des Catalans à cette époque sur son ennemi madrilène. Orchestré de main de maitre par un Pep Guardiola au sommet de son art, la formation blaugrana déroule son football ce soir-là et fait paraitre le Real Madrid de Cristiano Ronaldo, Sergio Ramos et Iker Casillas comme un club de seconde zone. Affutés comme jamais, le trio Messi-Xavi-Iniesta se rappelle encore de cette rencontre qui restera gravée dans les mémoires des Clasico en Liga.
