En manque criant de football ces temps-ci et avec une bonne grosse dosse de nostalgie durant cette période de quarantaine, j’ai décidé de vous raviver des souvenirs pour certains ou apprendre des exploits du passé pour d’autres. Tester vos connaissances footballistiques aussi. Histoire de vous occuper l’esprit durant cette période d’isolement.
Cette nouvelle rubrique constitue à recenser les plus grands moments de l’histoire du football sans pour autant établir une liste exhaustive ou proposer un quelconque classement.
Au menu du dernier épisode :
« Le miracle de Berne » et la désillusion hongroise
Mondial 1954 en Suisse. La Hongrie de l’illustre Gusztav Sebes, première source d’inspiration de l’Ajax Amsterdam de Rinus Michels ou encore du Dynamo Kiev de Valeri Lobanovski, est l’immense favorite de cette cinquième édition. Avec pas moins de 10 attaquants dans le groupe, les Magyars survolent le tournoi en étrillant la Corée du Sud (9-0) et la RFA (8-3) en phase de poule avant de dominer les tenants du titre uruguayens (4-2) en demi-finale. Ferenc Puskas et surtout Sandor Kocsis (11 buts) brillent durant la compétition dans un collectif parfaitement bien rodé. Mais comme plusieurs belles histoires, celle-ci va se terminer mal pour la Hongrie. Dans la première finale de Coupe du monde diffusée à la télévision, les Hongrois vont étrangement s’incliner (3-2) contre la même Allemagne de l’Ouest pourtant à genou devant la maitrise de Puskas et consort quelques jours plus tôt.
Le conte de fée de Leicester en 2016
La saison 2015-2016 de Premier League évoque la fantastique épopée du Leicester City de Claudio Ranieri, promu à la lutte pour rester au sein de l’élite en début de saison au graal huit mois plus tard. Au Royaume du Big Six où rare sont les effectifs capables de rivaliser avec la puissance financière des Manchester, Liverpool, Chelsea, etc, les coéquipiers de Jamie Vardy, phénoménal cette année-là, ont petit à petit déjoué les pronostics pour remporter le prestigieux trophée de champion d’Angleterre. Le tenant du titre Chelsea à la ramasse, United en reconstruction après le départ de Sir Alex Ferguson, Man City en difficulté, c’est Tottenham et Arsenal qui ont, un temps, fait douter les Foxes. Équilibré à merveille au milieu avec N’Golo Kanté et inspiré devant avec Ryad Mahrez, élu meilleur joueur du championnat par ses pairs, Leicester version 2015-16 restera une des plus belles histoires du XXème siècle.
L’arrêt du siècle de Banks
Comment ne pas évoquer la Coupe du monde au Mexique pour finir. Pour boucler la boucle. Et un mémorable Brésil-Angleterre 1970 où les deux derniers vainqueurs du trophée Jules-Rimet croisaient le fer pour l’histoire. Si les Auriverde prendront la mesure des Three Lions (1-0), c’est Gordon Banks, portier anglais qui marquera les esprits. Un arrêt spectaculaire sur une tête du roi Pelé. La panthère noire dira même après la rencontre « j’au marqué un but mais Banks l’a arrêté. »