En manque criant de football ces temps-ci et avec une bonne grosse dosse de nostalgie durant cette période de quarantaine, j’ai décidé de vous raviver des souvenirs pour certains ou apprendre des exploits du passé pour d’autres. Tester vos connaissances footballistiques aussi. Histoire de vous occuper l’esprit durant cette période d’isolement.
Cette nouvelle rubrique constitue à recenser les plus grands moments de l’histoire du football sans pour autant établir une liste exhaustive ou proposer un quelconque classement.
Au programme du cinquième épisode :
La sensation grecque de 2004
Euro 2004 disputé au Portugal et toute l’Europe s’apprête à être témoin de la plus grande surprise de l’histoire du championnat d’Europe depuis sa création en 1960. Très loin de porter un statut d’outsider, la Grèce va alors prendre confiance au fur et à mesure des rencontres. Sa montée en puissance débuta dès le match d’ouverture de la compétition en battant le pays hôte. Ensuite, c’est la France, tenante du titre, en quart, la République Tchèque de Pavel Nedved en demi et finalement de nouveau le Portugal en finale qui vont tour à tour céder devant la solidité défensive et l’opportunisme des protégés d’Otto Rehhagel. Un homme symbolise le collectif et la réussite grecque, Angelos Charisteas, auteur du but victorieux contre la France et le Portugal.
Le quintuplé le plus rapide de l’histoire
Jour de match ordinaire à l’Allianz Arena en 2015. Robert Lewandowski, fait rare pour être souligné, est sur le banc au coup d’envoi de la rencontre de Bundesliga contre Wolfsburg. Entré à la pause, le Polonais va inscrire ni plus ni moins d’un quintuplé en l’espace de neuf minutes seulement ! Pour se rendre compte de ce que l’attaquant a accompli, Opta, l’indicatif statistique renommé du football, a recensé 10 ballons touchés par Lewa dans le premier quart d’heure de la seconde période…pour un total de 5 buts. Il a donc marqué une fois sur deux quand il a touché le cuir. Fou !
La finale ultime de 1970 et le récital auriverde
La finale de la Coupe du monde 70 se déroulant au Mexique oppose les deux formations les plus titrés de la compétition à l’époque. L’Italie de Riva avec deux étoiles et le Brésil de Pelé avec également deux étoiles gravées sur l’écusson. Cette rencontre est d’autant plus spéciale puisqu’elle remettra la première version de la coupe Jules-Rimet définitivement au vainqueur. Le premier pays à la soulever trois fois conservant le trophée à la maison. Si la Squadra Azzura n’a pas démérité pendant une heure de jeu, elle a logiquement cédé en seconde période encaissant 3 buts en l’espace de vingt minutes dont un bijou collectif brésilien conclu par le capitaine Carlos Alberto d’une frappe limpide du droit (4-1), symbole d’un collectif encore aujourd’hui considéré comme le plus beau de tous les temps. Fort de sa troisième Coupe du monde, le Brésil entre dans la légende.
