La grande finale de la coupe aux grandes oreilles opposera demain à Kiev le double tenant du titre madrilène à la surprise de cette saison, Liverpool, pour un choc qui sent la poudre. Qui de Zinedine Zidane ou Jurgen Klopp soulèvera le trophée le plus prestigieux d’Europe ? Décryptage des forces et faiblesses en présence.
Pour se hisser en finale de C1, Madrilènes et Reds ont trouvé sur leur route un parcours semé d’embuches au cours duquel rien n’a été facile. Les hommes de ZZ ont du se débarrasser du champion de France, d’Italie et d’Allemagne dans cet ordre afin d’avoir le droit de jouer pour une troisième victoire finale consécutive dans le tournoi, ce qui serait une première dans le football circus. Par ailleurs, la bande à Mohammed Salah avait créé une véritable sensation en sortant le Man City de Pep Guardiola en quarts de finale avant d’écarter la Roma le tour suivant. Cette affiche est en réalité une superbe fin à une saison 2017/18 chargée en rebondissements et devrait nous offrir un spectacle éblouissant entre deux attaques de feu.
🇺🇦🏟️ ONE DAY TO GO! 🏟️🇺🇦
🏆1⃣3⃣ for Madrid?
OR 🏆6⃣ for Liverpool?#UCLfinal pic.twitter.com/mfk5cRWsjG— #UCLfinal (@ChampionsLeague) 25 mai 2018
À Madrid, l’habitude des grands évènements
Inutile de le rappeler, le Real Madrid laisserait une trace indélébile dans l’histoire de la compétition en cas de victoire demain. Déjà douze fois vainqueur de la LdC dont trois fois lors des quatre dernières éditions, la Casa Blanca possède depuis toujours l’ADN européen dans ses veines. Habitués à jouer des grands rendez-vous ces années passées, Cristiano Ronaldo et consort ont fait de cette coupe aux grandes oreilles leur objectif principal après une première partie de championnat ratée. Très souvent dominateurs à l’extérieur avec pour preuve une victoire de 0-3 à Turin, le Real a éprouvé plus de difficultés dans leur antre. Dans la tempête, le club de la capitale espagnole a pu compter sur sa force de caractère légendaire ainsi que sur sa bonne étoile sur certaines actions litigieuses. Malgré tout, les Merengues restent sur de leur force et se baseront logiquement sur ses leurs acquis pour une nouvelle fois mettre le Vieux Continent à leurs pieds.
À Liverpool, l’envie de se porter vers l’avant
Meilleure attaquede la compétition avec pas moins de 40 buts inscritsdont pas mal de cartons comme à Porto (0-5) en huitième de finale ou encore contre Rome (5-2) en demi-finale aller, Liverpool compte dans ses rangs un front offensif composé de trois joueurs actuellement dans la forme de leur vie tout simplement. Roberto Firmino rayonne par sa justesse de passes et de tirs et ses décrochages judicieux entre les lignes à la façon d’un 9.5. Sadio Mane crée énormément d’espaces par sa vitesse et sa capacité à éliminer l’opposition. Et que dire de Mo Salah, élu meilleur joueur de Premier League par ses pairs et les journalistes tant son apport au jeu des Reds est déterminant. Tiré par ce trio d’attaque, c’est tout le groupe de Klopp qui pousse vers l’avant dans un but précis, se procurer des occasions de buts. Attention néanmoins à ne pas se jeter trop vite dans la gueule du loup. Les contres merengues pourraient en effet faire beaucoup de dégâts à un secteur défensif exploitable pour ne pas dire friable. Et c’est ici tout l’enjeu date cette confrontation, en l’occurrence l’art de la contre-attaque.
