Le Real de Zinedine Zidane a donné la leçon au PSG d’Unai Emery en huitième de finale retour de la Ligue des Champions (1-2) mardi soir au Parc des Princes. Cristiano Ronaldo en a profité pour inscrire son huitième but dans sa compétition et propulse la Casa Blanca en quarts. Le PSG version QSI reste lui au point mort.
Le Real Madrid est toujours en course pour un triplé historique. Double tenant du titre de la plus grande des compétitions, les Merengue ont surfé sur la vague de leur succès du match aller (3-1) pour se qualifier pour leur huitième quart de finale consécutive. Et de quelle manière ! Sergio Ramos et consort ont surclassé des Parisiens orphelins de sa vedette Neymar, actuellement au Brésil pour se faire opérer d’une blessure à la cheville. Cristiano Ronaldo a ouvert la marque d’une tête piquée sur un centre bien senti de Lucas Vasquez avant la réaction d’orgueil du club de la capitale et de son buteur uruguayen Edinson Cavani (70’). Une réduction de l’écart anéantit suite à la réalisation de Casemiro (80’) redonnant l’avantage et la qualification à son équipe. A noter le deuxième carton jaune pour protestation synonyme de carton rouge de Marco Verratti à la 66eme minute.
🏁 FP: @PSG_espanol 1-2 Real Madrid (Cavani 71'; @Cristiano 51', @Casemiro 80') (2-5)
➡ ¡Estamos en los cuartos de final de la Champions! 👊#APorLa13 | #Emirates pic.twitter.com/zR1HH8ZiKA
— Real Madrid C.F. (@realmadrid) March 6, 2018
Une classe d’écart
Dans un Parc des Princes à la hauteur de l’évènement, les Parisiens n’ont pas su, eux, emballer la rencontre face à une équipe adverse positionnée en 4-4-2 avec la titularisation d’Asensio et Lucas Vasquez sur les côtés. En place et arborant un bloc compact avec deux lignes de quatre resserrées au milieu de terrain variant parfaitement entre des phases de possession et des phases de pressing collectif notamment en étouffant l’entrejeu grâce au repositionnement des joueurs de flanc vers le centre, la Maison Blanche s’est montrée largement à son avantage face à un Paris Saint-Germain dépassé par l’enjeu. Les choix d’Emery sont une nouvelle fois pointés du doigt mais la responsabilité de cet échec ne repose pas uniquement sur lui. Les joueurs bien évidemment et notamment l’insolence d’un Verratti et la timidité de Di Maria ce soir mais également la gestion du club au niveau des transferts et les sommes astronomiques dépensées l’été dernier. Le Real Madrid est l’exemple ces derniers années à suivre en termes de construction d’un effectif compétitif pour s’octroyer trois Coupes aux grandes oreilles en l’espace de trois ans et être toujours en lice pour la conserver. Le pari de lancer Kovacic, Asensio et Vasquez en lieu et place de Kroos, Modric ou encore Isco conforte Zidane dans ses choix tactiques mais aussi dans son souhait de ne pas recruter de joueurs au mercato hivernal après une première partie de saison décevante à l’image de la gifle reçue à Santiago Bernabeu (0-3) contre le FC Barcelone fin décembre. En attendant, le Real va bien, merci pour eux, et peut envisager la suite des opérations sereinement. La suite de la C1 puisqu’il est déjà éliminé en Coupe du Roi et distancé en championnat.
Mercato a 400 millions.
Emery pour franchir un cap.
0 demi-finale européenne en 7 ans.
Pas de hargne, pas de cœur, pas d’esprit, pas de corps.
Pas de vision stratégique.
On n’achète pas l’histoire. Avec ou sans Neymar.
Désolé d’y avoir cru. #PSGRMA— Geoffroy Garétier (@ggaretier) March 6, 2018
