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L’emprise de Federer s’étend à Miami et au-delà

Sous le soleil de plomb floridien, Roger Federer a disposé de Rafael Nadal en deux sets (6-3, 6-4) pour soulever son troisième trophée dimanche en finale à Miami. Après l’Open d’Australie et Indian Wells, le Suisse achève un premier trimestre 2017 tonitruant avec son 26eme Masters 1000 de sa carrière à la clé et un retour dans le Top4 mondial dès demain matin.

Et de 3 ! Melbourne, Indian Wells et maintenant Miami, Federer plane sur la planète tennis… et sur son éternel rival Rafael Nadal. En totale confiance, le Bâlois a pris la mesure du Majorquin à Key Biscane pour une troisième fois consécutive cette saison. Nadal, lui, est toujours en quête d’un premier titre en 2017. Pourtant, Rafa avait bien débuté se procurant deux balles de break effacées dès le jeu inaugural de la rencontre. Une première mise en jeu à l’image du premier set tant les deux joueurs ont dû batailler pour conserver leur service. Devant à 4-3, « Rodgeur » a appuyé sur l’accélérateur au bon moment en convertissant sa sixième balle de break de la partie. Bien plus serein en première balle de service que son adversaire, Federer n’a pas craqué au moment de boucler la manche avec un ratio de coups gagnants deux fois supérieur à Nadal (18à9). De là à envisager la suite sereinement ?

Le second set est ensuite marqué par une légère baisse d’intensité dans les échanges, chacun remportant leur mise en jeu assez aisément jusqu’à 3-3 et les deux premières balles de break de la manche obtenues par le Suisse mais sauvées avec autorité par l’Espagnol. Nadal ne faisait que retarder l’échéance puisque Federer, entreprenant en retour, a fini par s’emparer du service adverse après une faute en revers du Majorquin au pire moment à 4-4. Encore une fois présent dans les moments chauds du match, le Bâlois a paraphé un 91e titre en carrière avec un engagement solide au service réalisant à 35 ans le triplé Open d’Australie-Indian Wells-Miami pour la deuxième fois de sa carrière après 2006. Un autre temps.

L’ascendant psychologique inversé ?

En battant son ennemi de toujours pour une quatrième fois d’affilée en comptant Bâle 2015, Federer semble enfin avoir trouvé la solution miracle. Ce 37eme « Fedal » a conforté l’idée selon laquelle le Suisse en a fini avec ce déficit mental qui l’a rongé pendant bien trop longtemps au courant de leurs confrontations passées. Le lift de Rafa ne le dérange effectivement plus. Pour le contenir, Federer a effacé le slice de revers de son jeu. Aussi, il ne cède aucune parcelle de terrain à l’Espagnol lui permettant de prendre la balle plus tôt dans l’échange et ainsi écourter le temps de réaction de son adversaire.

On en parle trop peu mais les conseils avisés d’Ivan Ljubicic apportent énormément à Roger Federer. Le Croate est en partie garant du possible rapport psychologique inversé entre Federer et Nadal. La suite des opérations s’annonce palpitante étant donné que la saison sur terre battue arrive à grands pas. La perspective de voir une opposition entre ces deux immenses champions sur l’ocre fait déjà saliver les amoureux de la balle jaune. À Roland-Garros ? Le tout récent vainqueur du Miami Open ayant déclaré qu’il ne disputerait pas de tournoi sur terre avant la quinzaine parisienne fin mai.

Commentaire

  • Votre blog est extrêmement bien construit. On aurait tendance à penser que l’on se trouve sur celui d’un professionnel ! Je trouve vos écrits, quant à eux, remarquablement bien écrits. Tout laisse à
    penser que vous ferez ça tout le restant de votre vie. Moi qui ne lit pas les nouvelles sportives autant que les nouvelles journalières, je vous lirai avec plaisir à chaque nouveau article.
    Bravo à vous !

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