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Hockey : À défaut d’être brillant, le Canada remporte la série contre l’Europe et est sacré champion du monde

Au terme d’un second acte épique, Team Canada a remporté la Coupe du monde de Hockey 2-1 devant Team Europe. Devant leur public, les hommes de Mike Badcock ont longtemps souffert avant de renverser la vapeur lors des trois dernières minutes du temps réglementaire. Bergeron puis Marchand ont éteint les rêves européens de forcer un match 3 décisive.

Que se fut laborieux ! En promenade tout au long du tournoi, le Canada a livré ses pires matchs de la quinzaine face à une équipe très vaillante et vraiment pas loin, que ce soit sur le match d’ouverture de la finale perdu 3-1, et celui-ci de créer une immense surprise. Mais voilà, quand tu possèdes une profondeur de banc comme celle du Canada et surtout le meilleur gardien du monde en la personne de Carey Price, rien ne peut vous arrivez ou presque. Ce même Price, battu en début de rencontre par un but de Zdeno Chara, a livré une prestation encore une fois époustouflante avec notamment l’arrêt du match à 18:10 en troisième période lorsqu’il a frustré Hossa à courte distance quelques secondes après l’égalisation de son équipe.

Le premier trio du Canada éblouit une fin de match complétement folle

Commet très souvent au cours de cette Coupe du monde, le premier trio de Badcock composé de Marchand-Crosby-Bergeron a fait parler la poudre dans les moments importants. En supériorité numérique à 4:35 de la fin suite à une pénalité écopée parAnze Kopitar pour avoir retenu derrière son filet, le Canada a enfin réussi à trouver le chemin des filets de Jaroslav Halak, à la hauteur de l’évènement, grâce à un lancer du défenseur Burns dévié par l’inévitable bruins Patrice Bergeron. Quelques instants plus tard, c’est Brad Marchand, son partenaire en club et meilleur buteur de la compétition avec cinq réalisations, qui a définitivement scellé les espoirs européens avec un tir des poignets bas à 43 secondes de la sirène profitant d’un jeu de très haut niveau de son compatriote Jonathan Toews.

Quatre des cinq buts marqués lors de ces deux rencontres contre Team Europe sont d’ailleurs l’œuvre du trio Marchand-Crosby-Bergeron, preuve que les trois joueurs made in LHJMQ (League de Hockey Junior Majeure du Québec) ont survolé les débats lors de ces finales. Et logiquement, le capitaine canadien Sydney Crosby a été élu joueur par excellence du tournoi combinant un total de 10 points (3-7) soit le meilleur ratio de la compétition. Avec ce nouveau sans-faute en tournoi international, le « Sid » possède une fiche parfaite 25-0-0 lors de ses 25 dernières apparitions avec le chandail du Canada.

L’Equipe Europe pas récompensée de ses efforts

Personne ne voyait l’équipe européenne se rendre aussi loin dans la compétition. Sortis deuxième de leur groupe derrière les champions du monde canadiens mais devant la République Tchèque et les Etats-Unis, les coéquipiers de Marian Gaborik, absent de marque de la finale, ont su rivaliser avec la meilleure équipe du monde. Mise à part les vingt première minutes du match 1 ou ils ont payé cash leurs revirements en phase défensive, les européens ont, par la suite, bien respecté leur plan de match attaquant le filet adverse et ne se compliquant en aucun cas la tâche au niveau des relances. Opportuniste et à l’affut de la moindre phase de déconcentration des canadiens, Team Europe est, malheureusement pour elle, tombée sur un Carey Price en mode MVP réalisant 63 arrêts sur 65 lancers vers lui sur les deux rencontres.

Ils ont dit 

Carey Price au sujet de Team Europe : « On doit donner beaucoup de mérite à Equipe Europe. Elle a travaillé d’arrache-pied et elle aurait mérité un meilleur sort. »

Sidney Crosby : « On ne voulait pas que ça se rende à trois matchs, car tous les scénarios sont possibles dans un seul match. Il nous restait une grosse poussée. L’avantage numérique nous a aidés. On a pris une punition, on s’est dit qu’on allait devoir résister jusqu’à la prolongation. C’était un gros but inattendu de Brad. »

Anze Kopitar, capitaine d’Équipe Europe : « Tout le monde adhérait à ce qu’on faisait. Jusqu’à ce soir, c’était vraiment plaisant. Quand la poussière va retomber, on y repensera comme à une belle expérience. Tout le monde était gonflé à bloc et a tout donné. On ne pouvait pas en demander plus. »

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