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Première place mondiale, course au Masters : Paris-Bercy va nous délivrer la hiérarchie de l’élite

Les tournois de Vienne et de Bâle ont livré de nouveaux enseignements sur la fin de la saison, notamment la place de numéro 1 mondial et les derniers strapontins disponibles pour le Masters londonien. Cette semaine a lieu le Masters 1000 de Paris-Bercy et la réponse à de nombreux points d’interrogations. Si Nadal est quasiment assuré de terminer au sommet suite au forfait de Federer pour le dernier M1000 de l’année, les deux dernières places pour le tournoi des maitres se décideront à Paris entre 7 prétendants, et pas un de moins.

Paris-Bercy, le théâtre des ultimes batailles pour rallier la consécration de toute une année. Celle qui fait passer un joueur d’une dimension à une autre. Celle qui rassemble les huit meilleurs tennismans de l’année dans une compétition unique sous un format unique. Le tournoi parisien va de nouveau permettre de définir les participants du rendez-vous habituel de fin d’année. De David Goffin à Lucas Pouille, ils sont sept à pouvoir prétendre à la réunion du gotha du tennis mondial. Un souci que ne rencontre évidemment pas Rafael Nadal, déjà qualifié et pratiquement assuré de débuter 2018 en tant que numéro 1 mondial après la décision de Federer de faire l’impasse sur le M1000 parisien. Le Suisse, titré chez lui à Bâle, préfère se concentrer uniquement sur la conquête du Masters dans 14 jours et mettre la lutte pour le trône sur la touche.

Bâle a laissé des plumes

Sa décision de ne pas s’aligner à Paris coule en fait de source. Déjà touché au dos à Montréal suite à un enchainement assez soutenu de matchs, l’homme aux 19 titres du Grand Chelem ne prendra désormais aucun risque à l’heure de participer ou non à un tournoi. Victorieux à Shanghai et tout récemmment à Bâle face à un très accrocheur Juan-Martin Del Potro en finale (6-7, 6-4, 6-3), Roger Federer compile sept trophées en 2017 ce qui constitue d’ores et déjà sa saison la plus prolifique depuis dix ans. À 36 ans, le Suisse doit plus que jamais écouter son corps et cette finale contre la Tour de Tandil a laissé des traces physiquement et mentalement avec à la clé tout de même un 8eme titre à la maison, un 95eme en carrière. Effarant.

Course à 7 au Masters

Là aussi, Paris-Bercy va nous aider à voir plus clair sur le paysage des participants au tournoi des maitres. À l’heure actuel, c’est Goffin et Carreno-Busta qui sont virtuellement qualifiés. Mais les places du Belge et de l’Espagnol sont menacées de toute part. Querrey et Anderson les suivent de près, de même que del Potro, Tsonga et Pouille. Les trois dernières cités ont d’ailleurs le vent en poupe. L’Argentin, titré à Stockholm, est sur une bonne dynamique depuis l’US Open avec une demi-finale à Shanghai et une finale à Bâle, à chaque fois éliminé par un certain Federer. Les Français, eux, se préparent pour la finale de la Coupe Davis. Opposés en finale à Vienne dimanche avec une victoire de Pouille, ils s’attendent à une fin d’année 2017 chargée.

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