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Avec 15 victoires de suite à son compteur, Nadal s’attaque maintenant à Rome

Sacré à Monte-Carlo, Barcelone et Madrid, Rafael Nadal se présente à Rome dans l’optique de réaliser un quadruplé unique sur terre battue avant Roland-Garros. L’Espagnol n’a pour le moment aucun égal sur sa surface de prédilection.

Le trimestre sur ocre poursuit sa route en Italie et plus précisément au Masters 1000 de Rome cette semaine. Un trimestre totalement dominé par un homme…Rafael Nadal. Titré pour la dixième fois de sa carrière au M1000 de Monte-Carlo et la semaine suivante à Barcelone, le Majorquin a concrétisé un début d’année 2017 très positif par des titres. Car, si Rafa a échoué trois fois en finale à l’Open d’Australie, Acapulco et au Masters de Miami dont deux fois face au seul Federer, il a comme souvent rectifié le tir dans les tournois sur terre. Dimanche dernier, le nonuple vainqueur des Internationaux de France a ajouté un troisième trophée en l’espace d’un mois au M1000 de Madrid suite à une belle bataille contre Dominic Thiem en finale (7-6, 6-4).

À Rome, Nadal jouera pour un quadruplé inédit, un enchainement Monte-Carlo-Barcelone-Madrid-Rome jamais réalisé. L’Espagnol pourrait être testé dès son entrée en lice face à son compatriote Nicolas Almagro. Ensuite, le français Benoit Paire, l’Américain Jack Sock et sa victime en finale madrilène Dominic Thiem seraient au menu de la semaine avant de potentiellement retrouver Novak Djokovic en demie.

Mais où est passée la concurrence ?

Un numéro 1 mondial Andy Murray aux abois, tenant du titre et déjà éliminé à Rome après sa défaite sèche face à la coqueluche maison Fabio Fognini (6-2, 6-4) et au bord du gouffre avec deux petites victoires seulement sur l’ocre cette saison avant Roland-Garros, un numéro 2 mondial Novak Djokovic toujours en phase de rodage et Roger Federer absent des débats sur terre battue préférant se consacrer davantage sur les échéances futures notamment la saison sur gazon et Wimbledon. Autant de circonstances qui profitent au Majorquin même si, attention, sa suprématie est indiscutable. La preuve, en chiffre.

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