Apprendre à connaitre 3 favoris : Allemagne, Brésil, Espagne

À moins d’une semaine du coup d’envoi du Mondial russe, nous nous sommes penchés sur les trois grandissimes favoris à la victoire finale, en l’occurrence l’Allemagne, le Brésil et l’Espagne. Tour d’horizon de leur effectif, onze type, style de jeu ainsi que leurs rencontres de la phase de poule.

Le profil de l’Allemagne

Son palmarès dans la compétition : 4x vainqueur en 1954,1974,1990 et 2014
Son groupe des 23 joueurs sélectionnés :

The final 23-man squad for the #WorldCup 🇩🇪#DieMannschaft #ZSMMN pic.twitter.com/SOJa14wIOD

— Germany (@DFB_Team_EN) June 4, 2018

Son 11 probable :

Neuer – Kimmich, Hummels, Boateng, Hector – Khedira, Kroos, Ozil – Draxler, Muller, Werne

Son style de jeu :

Tenant du titre, les Allemands s’appuieront de nouveau sur un groupe d’expérience habitué au très haut niveau international. Une fois de plus, les protégés de Low seront extrêmement difficiles à sortir et sont pour beaucoup les favoris légitimes à leur propre succession. Leur jeu basé sur une solide approche défensive avec le retour sur blessure à point nommé de leur dernier rempart Manuel Neuer et une maitrise technique au milieu de terrain emmenée par Kroos et Ozil est redouté par le monde entier. Le point d’interrogation se situe en attaque puisque le jeune avant-centre de Leipzig, Timo Werner, aura la lourde tâche de faire oublier le meilleur buteur de l’Histoire de la Coupe du monde, Miroslav Klose, retraité après le sacre de 2014 au Brésil.

Son programme dans le groupe F :

17 juin : Allemagne – Mexique à Moscow

23 juin : Allemagne – Suède à Sotchi

27 juin : Corée du Sud – Allemagne à Kazan

Le profil du Brésil

Son palmarès dans la compétition : 5x vainqueur en 1958,1962,1970,1994 et 2002
Son groupe des 23 joueurs sélectionnés :

A Seleção: the class of 2018.

Official World Cup squad. pic.twitter.com/FL5i7L1Elq

— Seleção Brasileira (@BrazilStat) June 5, 2018

Son 11 probable :

Alisson – Danilo, Marquinhos, Miranda, Marcelo – Casemiro, Paulinho, Coutinho – Neymar, Willian, Jesus

Son style de jeu :

Laver l’affront. Mais comment faire oublier à tout un peuple la débâcle du 8 juillet 2014 ? La réponse est simple et complexe à la fois : remporter une sixième étoile. Pour y arriver, la formation de Tite pourra compter sur le retour de sa star Neymar bien décidé à redorer le blason de sa sélection. Sur le papier très offensif avec quatre véritables attaquants, ce Brésil se rapproche le plus de son glorieux passé par sa faculté à pratiquer du beau jeu dans les petits espaces en n’hésitant pas à prendre des risques balle aux pieds. Beaucoup moins acculés par la pression omniprésente chez eux il y a quatre ans, les Auriverdes se sentiraient bien inspirés d’utiliser ce facteur comme un moyen de liberté d’expression sur le terrain. Et une fois relâchés, fort probable que les coéquipiers de Thiago Silva deviennent inarrêtables.

Son programme dans le groupe E :

17 juin : Brésil – Suisse à Rostov

22 juin : Brésil – Costa Rica à Saint-Pétersbourg

27 juin : Serbie – Brésil à Moscow

Le profil de l’Espagne

Son palmarès dans la compétition : 1x vainqueur en 2010
Son groupe des 23 joueurs sélectionnés :

🚨 OFICIAL | 46 millones de ilusiones en sus botas, en sus manos… ¡¡ESTOS SON #NUESTROS23!!

🔁 ¡RT PARA APOYARNOS! pic.twitter.com/XBx0e4uOcB

— Selección Española de Fútbol (@SeFutbol) May 21, 2018

Son 11 probable :

De Gea – Odriozola, Ramos, Piqué, Jordi Alba – Busquets, Thiago, Koke – Iniesta, Diego Costa, David Silva

Son style de jeu :

Depuis 2008 et le début de l’emprise de la Roja sur le monde du football, rare sont ceux qui ont réussi à développer un jeu aussi fluide fait de passes courtes que les Espagnols. Après une Coupe du monde 2014 décevante éliminé dès la phase de groupe, l’Espagne retrouve le devant de la scène, en atteste son succès fleuve contre l’Argentine en amical au mois de mars dernier par la marque de 6 buts à 1. Un homme est à l’origine de ce retour au premier plan : le sélectionneur Julen Lopetegui. Il a su trouver les mots pour rebooster l’envie de gagner aux plus anciens – Iniesta, Ramos, Silva – et incorporer de nouveaux visages au groupe – Asensio, Aspas, Niguez – toujours en gardant le jeu de possession et la vitesse d’exécution dans la dernière passe comme préceptes clé de sa philosophie similaire à celle de ses prédécesseurs.