Football Grands Championnats Européens

Angleterre, Espagne, Italie : l’étau se resserre en haut du classement

Suite aux rencontres disputées samedi et dimanche, le trône de leader et les places pour la prochaine Ligue des Champions seront encore une fois très compliquées à aller chercher tant la concurrence est rude. Attendez-vous à des renversements de situation multiples au cours de la saison et attention aux contre-performances car dans ce monde merveilleux, seul la régularité paye.

Si vous espériez voir une lutte à quatre en Angleterre, un mano à mano en Espagne entre le Real et le Barça avec l’Atlético en troisième prétendant au titre et un long fleuve tranquille de la Juve en Italie, désolé de vous le dire mais vous vous trompez. En partie seulement parce que, logiquement, on retrouvera tous ces grands noms du football européen en haut du classement de leur championnat respectif. Mais la différence par rapport aux trois, quatre dernières années, c’est tout d’abord la venue d’un nouveau courtisan à la couronne nationale (Séville, AC Milan) et ensuite l’exigence de maintenir, coûte que coûte, le cap pour assurer sa présence dans le gotha du foot (bataille à six potentiellement sept équipes pour le titre en Angleterre). Une formation peut flairer le bon coup dimanche avant de voir son avance disparaître en un rien de temps la semaine suivante. Concernant les principaux vainqueurs de ce week-end, ils sont aisément identifiables… État des lieux.

En Angleterre, Chelsea et Liverpool réalisent la bonne affaire du week-end

Conjuguée aux matchs nuls d’Arsenal et Tottenham, la victoire de Liverpool plaçait les Reds en leader de la Premier League pendant…un peu moins d’une heure samedi, le temps d’un enchaînement sublime crochet suivi d’une frappe au premier poteau de Coutinho et du but du défenseur de West Brom McAuley réduisant l’écart à 2-1 en faveur des hommes de Jürgen Klopp. Au soir du 22 octobre, Arsenal menait la danse devant Liverpool à la différence de buts en attendant Manchester City-Southampton le lendemain. Toutefois, l’attraction se trouvait plutôt à Londres dimanche et plus précisément à Standford Bridge où Chelsea humiliait Manchester United (4-0) pour le grand retour de José Mourinho dans son entre qui l’a vu se révéler au grand jour. Un résultat qui a ravi les supporters des blues tant par la teneur de la rencontre rondement menée et orchestrée de mains de maître par Antonio Conte que par la position de leur équipe au classement qui, après trois victoires de rang, passe devant les Spurs, revient à un petit point du trio de tête et se repositionne donc dans la course au titre. Une quête qui semble déjà hors de portée de Man Utd relégué à la septième place du championnat avec 14pts seulement en 9 journées.

En Espagne, l’Atlético s’incline à Séville et cède le leadership à son voisin madrilène

Sale week-end pour les hommes de Diego Simeone. En plus de subir sa première défaite de la saison en terre andalouse (1-0) sur un but du français N’Zonzi à l’entame du dernier quart d’heure samedi, l’Atlético Madrid a vu la troupe de Sampaoli leur passer devant ainsi que tous ses opposants prendre le dessus sur leur adversaire respectif lors de cette 9ème journée de championnat espagnole. Barcelone s’est imposé par miracle 2-3 à Valence sur un pénalty de son maître artificier Lionel Messi dans les toutes dernières secondes de la partie tandis que le lendemain, le Real Madrid reprenait la tête de La Liga grâce à un but plein d’opportunismes signé Alvaro Morata à la 83ème  minute de jeu contre l’Athléti Bilbao (2-1). Même Villarreal, fort de son succès 2-1 face à Las Palmas et seul équipe encore invaincue en Liga avec le leader merengue à l’heure, devance désormais la bande à Koke, expulsé pour la première fois de sa carrière à Séville. Si en Angleterre un point sépare Man City et Totttenham, c’est pratiquement aussi bien en Espagne puisque le Real, leader, possède une avance de trois points sur l’Atlético, cinquième.

En Italie, le Milan AC s’offre la Juventus et revient à deux points des turinois

Quatre ans. Quatre ans que les Rossoneri n’avaient plus battu leur historique rival de Turin. Il aura fallu une frappe monumentale du prometteur milieu de terrain Manuel Locatelli pour capitaliser le fantastique début de saison des milanais avec une victoire à San Siro devant un peu plus de 76 000 spectateurs. 19 points, 6 succès, 1 nul et 2 défaites : voici le bilan rouge et noir en championnat depuis l’arrivée de Montella l’été dernier. Autant dire que le technicien italien semble avoir trouvé la bonne formule tactique avec un 4-3-3 classique dans la forme où la jeunesse symbolisée par le gardien Gigi Donnarumma prend peu à peu le pouvoir. Romagnoli, Locatelli, Suso ou encore Lapadula témoignent du regain de confiance de toute l’institution milanaise. Au niveau comptable, l’AC Milan est troisième à égalité de points avec la Roma, vainqueur facile de Palerme (4-1) dimanche soir, et dauphin de la Juventus Turin (21pts). Le Napoli, de son côté, a retrouvé le chemin de la victoire 1-2 à Crotone mais est toujours orphelin de son attaquant polonais Arek Milik, blessé au ligament croisé et auteur de quatre réalisations lors de ses six premières rencontres de Série A.

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