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L’Islande, le vent glacé du Nord

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L’Euro 2016 approche ! Encore une semaine de patience avant le coup d’envoi de la compétition et bien malin celui qui pronostiquerait le ou les éventuels favoris ou outsiders. Dans l’optique de vous faciliter la tâche, dix nations feront l’objet d’analyses. Aujourd’hui, on s’intéresse à la curiosité du tournoi : l’Islande.

Le contexte

Vous ne rêvez pas ! L’Islande figure bien dans la phase finale du championnat européen de football 2016 et ce n’est pas un hasard ! Situés dans le « groupe de la mort » des éliminatoires, les protégés de Lars Lagerback ont trouvé la voie de la qualification en éliminant presque à eux seuls les Pays-Bas récoltant six point sur six contre les bataves. Inimaginable pour le pays le moins peuplé des vingt-quatre invités au grand rassemblement du début de l’été avec ses 329 000 habitants ! Quand Lagerback a pris les rênes de la sélection islandaise, il a insisté pour nommer au poste de co-sélectionneur (et non d’adjoint) Heimir Hallgrimsson. Depuis, les deux compères travaillent main dans la main s’appuyant sur un noyau de joueurs composé de seulement dix-neuf professionnels durant la campagne victorieuse de qualification, soit le plus faible ratio du plateau des participants. Malgré leur inexpérience totale sur le plan internationale avec aucune compétition majeure à leur actif, les islandais ne démontrent aucun complexe et visent toujours la victoire selon leur coach. Le Portugal, l’Autriche et la Hongrie sont prévenus.

Le schéma tactique

Du duo d’entraineurs formé de Lars Lagerback et Heimir Hallgrimsson, deux personnalités fortes se dégagent. Tout d’abord, de la sagesse pour le premier nommé du haut de ses 67 ans et ensuite de l’envie d’apprendre pour le second qui va bientôt remplacer le maitre à la tête de la sélection. Ce tandem ne déroge pas au très moderne 4-2-3-1 utilisé par la plupart des équipes nationales. Derrière et à la récupération, l’Islande se dote de joueurs athlétiques, très volontaires n’hésitant en aucun cas à faire les efforts les uns pour les autres privilégiant l’équilibre de l’équipe aux beaux gestes techniques. L’élément déclencheur de tout danger offensif joue à Swansea en Premier League et se nomme Gylfi Sigurdsson. Sur les ailes, Gudmundsson et Bjarmason sont à l’image de leur équipe, de sacrés battants mais toujours capables de la petite étincelle technique pour faire la différence. Enfin, le nantais Sigthorsson occupera la pointe de l’attaque islandaise.

L’homme à suivre : Gylfi Sigurdsson

Numéro 10 et meneur de jeu de sa sélection, Sigurdsson est le vrai leader de l’Islande. Sur le terrain avec sa technique au-dessus de la moyenne et son habilité à tirer les coups de pieds arrêtés et en dehors du terrain avec ses capacités d’orateur, il est considéré par Lagerback comme un joueur de classe mondiale. Débarqué en Angleterre à 16 ans et plus précisément à Reading, le Sig a ensuite connu, de Hoffenheim à Tottenham, des trajectoires incertaines. Depuis, il a relevé les défis, qu’on lui a proposé, sous les couleurs du club gallois de Swansea. Et avec son équipe nationale, Sigurdsson est en mesure de prendre encore plus d’ampleur (6 buts à lui tout seul sur les 17 inscrits par l’Islande en éliminatoires).

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