Euro

Le Pays de Galles, le dragon affamé

i287104489251616046-_szw480h1280_

L’Euro 2016 approche ! Encore un peu moins d’un mois de patience avant le coup d’envoi de la compétition et bien malin celui qui pronostiquerait le ou les éventuels favoris ou outsiders. Dans l’optique de vous faciliter la tâche, dix nations feront l’objet d’analyses. Aujourd’hui, on s’intéresse à un novice du tournoi : le Pays de Galles.

Le contexte

Première aventure européenne pour la bande à Bâle à venir en France et de quelle manière a-t-elle été acquise ! En concédant seulement quatre buts en dix rencontres de phase éliminatoires, les protégés de Chris Coleman ont fait forte impression et notamment dans leur double confrontation face à la Belgique d’Eden Hazard puisqu’ils sont parvenus à prendre quatre points sur six contre les Diables Rouges, pas mal pour la 24ème nation au classement FIFA. Longtemps en tête de leur groupe de qualification, le Pays de Galles a validé son billet pour la phase finale après une défaite salvatrice en Bosnie le 16 Octobre dernier, leur seul revers additionné à un total de six succès et trois matchs nuls. Concernant leur adversaire en juin prochain, les partenaires d’Ashley Williams débuteront contre la Slovaquie, test grande heure nature pour ces néophytes de la compétition avec en ligne de mire une première victoire au cours de leur première rencontre face à un adversaire à leur portée. Cela pourrait leur inspirer confiance pour la suite du tournoi et le défi de taille qui les attend face au grand frère anglais. La Russie se dressera sur la route des gallois en clôture du groupe B.

Le schéma tactique

Le Pays de Galles est l’une des rares équipes présentes au championnat européen à évoluer en 5-3-2 avec des latéraux qui occupent les couloirs sans véritable ailier devant eux. Ainsi, Richards à droite et Taylor à gauche se chargeront de l’animation sur les côtés suppléer en défensive par un trio solide mais vulnérable lorsqu’il s’agit d’utiliser leur vitesse formé de Chester, Williams et Gunter. Au milieu, Ledley et Allen stabilisent le collectif gallois tout en récupérant le plus de ballons possibles dans les pieds des joueurs adverses donnant ensuite les clés du jeu à Aaron Ramsey si toutefois ce dernier est libéré de tous ses pépins physiques, Le piston d’Arsenal alimentent une paire d’attaquants emmenés bien évidemment par Bâle, l’atout numéro un des hommes de Coleman et vraisemblablement le joueur de Reading en Championship (deuxième division anglaise) Robson-Kanu, preuve que le Pays de Galles manque d’options offensives en cas de méforme de sa star.

L’homme à suivre : Gareth Bâle

Essentiel dans le système de jeu gallois, le dynamiteur du Real Madrid est en grande partie responsable de la montée en puissance de son équipe ; sur les onze buts marqués par le Pays de Galles en éliminatoires, sept sont l’œuvre de l’attaquant. Positionné en tant qu’avant-centre avec sa sélection mais très libre sur le front de l’attaque dans la pratique, Bâle peut également jouer comme un véritable ailier comme il le fait avec le Réal. Il compte d’ailleurs 19 buts et 10 passes décisives en seulement 23 matchs cette saison en Liga : le gallois est aussi le joueur le plus prolifique de la tête toutes compétitions confondues en Europe (10 buts !). Provocateur incessant, il possède toutes les cartes en main pour permettre au Pays de Galles de réaliser un bel Euro avec comme principale arme sa frappe souvent synonyme de bonheur pour les uns et malheur pour les autres.

Laisser un commentaire