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L’Angleterre, la confirmation attendue ?

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L’Euro 2016 approche ! Encore un peu moins d’un mois de patience avant le coup d’envoi de la compétition et bien malin celui qui pronostiquerait le ou les éventuels favoris ou outsiders. Dans l’optique de vous faciliter la tâche, dix nations feront l’objet d’analyses. Aujourd’hui, on s’intéresse à l’Angleterre.

Le contexte

10/10 : le bilan parfait dressé par les Three Lions lors des éliminatoires ! Ils sont d’ailleurs les seuls à avoir réussir un tel exploit d’autant plus que le sélectionneur Roy Hudgson a dû faire face à une cascade de blessures et devra également se passer de quelques éléments importants durant la compétition en France. On peut prendre le cas de Danny Welbeck, auteur de six buts en cinq rencontres, d’ores et déjà forfait ou du capitaine de Liverpool Jordan Henderson, toujours incertain à cause d’un problème persistant au genou. Une sélection touchée par les blessures puisque Hudgson a convoqué en tout et pour tout trente-trois joueurs différents tout au long de la campagne qualificative pour l’Euro ce qui témoignent de la profondeur de l’effectif anglais souvent décrié ces dernières années par son manque de visibilité sur la scène internationale. Malgré cette belle série de victoires, l’Angleterre gardera une étiquette qui lui colle à la peau depuis bien trop longtemps déjà ; celle de toujours avoir un groupe de qualité mais de jamais aller loin dans une compétition majeure. Afin d’inverser la tendance, les coéquipiers de Wayne Rooney devront croiser le fer avec les organisateurs du Mondial 2018 la Russie, suivi par un choc qui promet avec  leur voisin gallois et enfin la Slovaquie en clôture du groupe B.

Le schéma tactique

Au cours de la campagne qualificative, l’Angleterre a le plus souvent joué en 4-3-3 malléable en 4-2-3-1 en changeant la pointe basse par un meneur de jeu moderne. Rooney a toutes les caractéristiques pour figurer à ce poste mais ces derniers temps c’est Dele Alli, révélation des Spurs et élu meilleur jeune du championnat anglais cette saison, qui pourrait, pourquoi pas, soutenir son coéquipier en club Harry Kane compte tenu des pépins physiques récurrents du capitaine de Manchester United. Pour animer les couloirs, le jeune Sterling, décevant à Man City, est susceptible d’évoluer à gauche suite à ses bonnes performances avec la sélection tandis que Milner tiendra le milieu de terrain en compagnie de Handerson, son coéquipier chez les Reds, si rétabli de sa convalescence, ou avec le tout récent capé Eric Dier. En défensive, le sélectionneur a l’embarras du choix : devant Joe Hart, trois joueurs postulent pour former la charnière centrale et l’alternance sur les côtés est utilisée mais à la vue des derniers matchs amicaux contre l’Allemagne et les Pays-Bas, on partirait avec un quatuor suivant pour leur entrée dans le tournoi le 11 juin prochain : Clyne-Smalling-Cahill-Rose.

L’homme à suivre : James Milner

Arrivé libre à Liverpool en provenance de Manchester City, Milner s’est très vite imposé chez les Reds portant même le brassard de capitaine dès sa première saison au club. Ailier droit de formation, le natif de Leeds est impliqué dans vingt-et-un buts de son équipe, plus que n’importe quel joueur de Liverpool. Positionné en tant que milieu relayeur par son entraineur Jürgen Klopp, l’anglais s’est acclimaté à son nouveau rôle d’une manière naturelle et sans le moindre problème. Répétant les courses vers l’avant, il est le premier à enclencher le pressing sur l’adversaire et le dernier à ne pas colmater les brèches défensives. Sa hargne sur le terrain, sa capacité à accélérer à tout moment et sa diplomatie envers les arbitres lui donne un statut de titulaire indiscutable dans l’entrejeu de la sélection anglaise.

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