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L’Allemagne, la constante

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L’Euro 2016 approche ! Encore moins d’un mois de patience avant le coup d’envoi de la compétition et bien malin celui qui pronostiquerait le ou les éventuels favoris ou outsiders. Dans l’optique de vous faciliter la tâche, dix nations feront l’objet d’analyses. Aujourd’hui, on s’intéresse au favori ultime du tournoi : l’Allemagne.

Le contexte

Les affaires sérieuses arrivent à grands pas et c’est précisément là où la Mannschaft prend son envol. L’Allemagne est sur une série impressionnante en ce qui concerne les compétitions majeures (Coupe du Monde et Euro). En dix ans, la bande à Bastian Schweinsteiger à systématiquement atteint le dernier cadré terminant troisième à la CdM 2006 et 2010 avant de remporter le graal en 2014, deuxième à l’Euro 2008 et s’inclinant face à l’Italie en demi-finale en 2012. Durant la phase de qualification du prochain Euro organisé dans l’hexagone, les allemands ont connu une campagne relativement tranquille commettant néanmoins deux faux pas, un en Pologne au début de l’exercice et un en Irlande en fin d’exercice. Il faut dire que, suite aux retraites internationales de cadres essentiels de l’équipe dont le capitaine légendaire Lahm et le meilleur buteur de l’histoire de la Coupe du Monde Klose, le sélectionneur Joachim Low se devait de trouver des remplaçants dignes de leur prédécesseur mais aussi capables de se fondre dans le collectif allemand à court terme, deux éléments toujours en cours de développement. Ironie du sort, la Mannschaft a hérité de la Pologne au premier tour de l’Euro 2016, de l’Ukraine c’est-à-dire des deux organisateurs du championnat européen de football précédent et du petit poucet et novice en la matière : l’Irlande du Nord.

Le schéma tactique

Devant l’immense Manuel Neuer, Low tient la recette gagnante et n’oserait la changer pour rien au monde. Sur les 23 de la conquête du sacre mondiale au Brésil, 14 figure dans la liste du sélectionneur pour l’Euro. Hummels et Boateng formeront sans aucun doute la charnière centrale. Le casse-tête se situe plutôt au sujet des latéraux où Hector (Cologne) à gauche et Can (Liverpool) à droite semblent avoir les faveurs du coach. Au milieu, on s’attend à ne pas être déçu techniquement avec Kroos et tactiquement avec Schweini laissant Özil, Muller, Reus et Götze exprimer tout leur potentiel offensif dans un 4-2-3-1 classique. Un système de jeu malléable en 4-1-4-1 si l’on repositionne Toni Kroos devant la défense dans un rôle de distributeur à la Andréas Pirlo tout en effectuant un seul changement de joueurs en l’occurrence Kramer ou Khédira suppléant Götze pour accompagner Schweini au milieu libérant le poste d’avant-centre à Thomas Muller. Özil et Reus auront comme objectif de déstabiliser le bloc défensif adverse en partant d’un côté pour se retrouver très souvent en soutient de l’attaquant du Bayern Munich.

L’homme à suivre : Thomas Muller

À la hauteur de sa réputation de tueur devant les buts, l’attaquant formé au Bayern a effectué une campagne de qualification à l’Euro très satisfaisante d’un point de vue personnel avec neuf réalisations en autant de rencontres disputées. Souvent titularisé sur le flanc droit en club mais également en sélection, Muller possède des qualités de buteurs de plus en plus difficiles à trouver pour Low surtout après la retraite international de Miroslav Klose, l’attaquant en charge de la Mannschaft depuis la Coupe du Monde en Corée et au Japon en 2002. On peut donc envisager une position beaucoup plus axiale pour l’intéressé durant Le championnat européen en France. Rarement cité pour son style de jeu, Muller se distingue par l’importance et la justesse de ses réalisations.

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