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La Belgique, le commencement d’un règne ?

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L’Euro 2016 approche ! Encore une quinzaine de jours de patience avant le coup d’envoi de la compétition et bien malin celui qui pronostiquerait le ou les éventuels favoris ou outsiders. Dans l’optique de vous faciliter la tâche, dix nations feront l’objet d’analyses. Aujourd’hui, on s’intéresse à la Belgique.

Le contexte

Au sommet du prestigieux classement FIFA en octobre dernier, les Diables Rouges sont dans une période faste de leur histoire peut-être seulement à ses prémices…parce que la Belgique, pays de 10 millions d’habitants, comptent dans ses rangs des joyaux rares évoluant dans les plus grands clubs européens à fortes sonorités anglaises. Avec sa génération dorée qui découvrait la scène internationale à la Coupe du Monde 2014, les belges ont dû s’incliner par la plus petite des marches (1-0) face au finaliste argentin de la compétition, une belle entrée en matière avant de viser encore plus haut dans le futur. Les protégés de Marc Wilmots ont vécu une campagne de qualification à l’Euro 2016 plutôt sans pression, à leur rythme appuyant sur l’accélérateur au moment opportun pour rafler la tête du groupe au Pays de Galles, une preuve que la Belgique rentre petit à petit dans le cercle des grandes nations à partir du fait qu’elle n’a pas à forcer son talent lorsque celui-ci n’est pas nécessaire. Par contre, du talent il en faudra et pas seulement pour sortir indemne du groupe E composé de l’Italie, de l’Irlande et des suédois de Zlatan Ibrahimovic. Sans doute la poule la plus compliquée du tournoi français.

Le schéma tactique

Wilmots varie entre une formation en 4-3-3 ou en 4-2-3-1. Devant la référence Courtois, la Belgique subit une hécatombe de blessures au poste de défenseurs, le capitaine Vincent Kompagny et Lombaerts pour ne citer qu’eux manqueront à l’appel en France. Le sélectionneur pourrait enfin envisager une association Vertonghen-Alderweireld en charnière centrale, tous deux auteurs d’une saison de très haut niveau mais habitués à se coltiner les couloirs en équipe nationale. Meunier à droite et Vermalen à gauche compléteraient le back four. Au milieu de terrain, la tour de contrôle se nomme Witsel accompagné du romain Nainggolan et de Dembélé si le 4-3-3 est instauré ou seulement de l’un des deux joueurs laissant les clés du jeu à Kévin de Bruyne. Dans le cas d’un système en 4-2-3-1. Hazard sera bien évidemment la principale menace pour les joueurs adverses sur le flanc gauche. En pointe, l’attaquant d’Everton Romelu Lukaku part avec une longueur d’avance sur ses poursuivants grâce à ses récentes bonnes performances.

L’homme à suivre : Eden Hazard

Vainqueur du championnat d’Angleterre avec Chelsea en étant élu joueur par excellence au cours de la saison 2014-2015, Hazard n’est que l’ombre de lui-même attendant la 35ème journée de Première League et l’affrontement contre le modeste promu Bournemouth pour scorer son tout premier but. Il faut dire que le belge a traversé des moments difficiles marqués par des méformes physiques et des blessures récurrentes. Mais depuis cette délivrance chez le promu, il semble avoir retrouvé toutes ses sensations inscrivant quatre réalisations à ses quatre dernières rencontres avec les blues, idéal pour les supporters des Diables Rouges. Malgré cette baisse de régime qu’il a traversé pendant pratiquement huit mois, Hazard a plutôt fait de bonnes prestations durant les éliminatoires avec cinq buts en neuf matchs de compétition. Ses accélérations fulgurantes ballon aux pieds, sa capacité à jouer dans les petits espaces ainsi que de faire la différence à tout instant feront de lui le danger numéro un de la Belgique.

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