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Basket : Game 7, les Cavs conquièrent le graal et brisent une malédiction vielle de 52 ans

nba2016

En remportant l’ultime match de la série des Finals NBA (89-93), les Cavs ont décroché le tout premier titre de l’histoire la franchise la nuit dernière à l’Oracle Arena, entre des Warriors de Golden State. La joie indescriptible de Cleveland contraste donc avec l’énorme déception de la bande à Steve Kerr.

L’un des plus grands accomplissements dans le basket moderne

Afin de mieux comprendre l’ampleur de l’exploit réalisé par les Cavs, contextualisons la série et son déroulement. Après le cinquième match, Golden State menait alors la série 3-1 avec deux rencontres sur trois à jouer chez eux si match 7 il y avait. Exceptionnel retournement de situation donc dans ces Finals puisque LeBron James and co sont les premiers depuis 1978 à s’imposer dans un match 7 à l’extérieur en rattrapant un tel déficit. Et pas contre n’importe qui ! Archi favoris à sa propre succession, les Warriors ont effectué la meilleure saison régulière de tous les temps avec le plus grand nombre de victoires à la clé (73) laissant un goût amer à leurs supporters.

L’histoire de la rencontre

On attendait beaucoup de ce match décisif des Finals NBA d’autant plus que les six précédents n’ont pas toujours été à la hauteur de nos espérances avec en fin de compte pas le niveau de jeu espéré. Mais aussi étrange que cela puisse paraitre, Cavs et Warriors ont cumulé un nombre égal de 610 pts suite à leurs six premiers rounds. Statistique aussi impensable qu’extraordinaire. Il a fallu que quelques minutes de jeu pour comprendre que cette rencontre allait rester dans les annales. Vingt fois l’avantage a changé de camp installant un véritable mano à mano entre les deux prétendants au titre suprême. L’insolente réussite de Draymond Green à longues distances (5/5 à la mi-temps) a notamment permis à ses partenaires de prendre une avance de sept points à la pause, soit le plus large écart de toute la rencontre. Au retour des vestiaires, c’est JR Smith (12pts) qui a sonné la charge avant de passer le relais à ses leaders d’attaque Irving et James pour finalement remporter le 3eQ sur le score de 33à27 recollant à un petit point de leur hôte au moment d’entamer la dernière ligne droite. Le bras de fer repris alors de plus bel jusqu’au fameux 89-89, score inchangé pendant plus de trois minutes. C’est l’instant choisi par le meneur de jeu Kyrie Irving pour marquer un panier primé à 53 secondes de la fin, au nez et à la barre de son homologue Steph Curry, ce qui deviendra les trois points offrant le titre à sa franchise un peu plus tard dans la soirée. La réponse des Warriors n’est finalement jamais venue pour le plus grand bonheur de toute la ville de Cleveland rompant enfin le sort de 52 ans de disette. Ses trois franchises majeures, les Indians (MLB), les Browns (NFL) et les Cavs (NBA) n’avaient plus rien gagné depuis 1964.

James, MVP incontestable

Qui d’autre que « The Choosen One » pour briser cette malédiction qui hantait les rues de Cleveland depuis bien trop longtemps déjà. Revenu chez lui après quatre années passées au Heat de Miami avec à la clé deux titres de champion, LBJ a survolé ces finales 2016 d’une manière jamais vu auparavant. Il est tout simplement au sommet des cinq grandes statistiques du jeu : 29,7 pts, 11,3 rebonds, 8,9 passes décisives, 2,3 contres et 2,6 interceptions ! La fiche de King James est de l’ordre de l’exception sur les sept matchs de la finale, histoire de faire taire ses détracteurs une bonne fois pour toute. Il faut croire que le numéro 23 des Cavs était en mission ; celle de replacer sa ville sur les hauteurs de la NBA. Au-delà de sa troisième bague glanée, c’est donc sa fierté et son amour pour la ville de Cleveland qui passe et passera avant tout désormais.

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